Le référencement c’est trop cher ?


Voici un très bon article sous forme de discussion prospect / prestataire que je vous conseille fortement de lire ou de faire lire à vos clients :

Le prospect : « Bonjour monsieur le référenceur, je souhaite développer les ventes de mon tout nouveau site Ecommerce que j’ai mis en ligne il a quelques mois à peine. »

Le référenceur : « Bonjour monsieur le prospect, il est dommage d’intervenir après la mise en ligne, idéalement il aurait fallu intervenir en amont dès le premier storyboard. Mais nous avons l’habitude d’intervenir en tant que pompier. Quel est votre objectif ? »…

Aurélien Bardon : Le référenceur ? Plus fort que le trader !

Même si on peut sentir un très fort changement dans la façon dont les décideurs perçoivent le référencement et les retours sur investissement potentiels, tout n’est pas toujours évident, et il faut bien l’avouer, certains secteurs et certains corps de métiers sont encore assez hermétiques (ou alors ont du mal à dépenser des sous).

PS : retwitter c’est bien, en parler aussi sur son blog, c’est encore mieux et c’est quelque chose qui se perd…


25 réponses à “Le référencement c’est trop cher ?”

  1. Belle initiative Aymeric, c’est vrai que les liens entre articles disparaissent de plus en plus et ce n’est pas que de la faute de Twitter.

  2. Le référencement est vu par certains comme un bidouillage de quelques mots clés sur leurs pages… Y a encore du chemin à faire!
    Heureusement de plus en plus de clients se sont déjà un peu cassés les dents et ne rechignent pas après à laisser faire des spécialistes et arrêter de perdre des heures.

  3. Il faut dire qu’un client qui débarque sur le web n’a aucune idée préconçue sur le référencement et il pense souvent que le site va progresser tout seul une fois créé.
    Le référencement est encore trop récent pour être bien compris du grand public ou de tous les prospects potentiels.
    Combien d’agences web ne font pas de référencement ou n’ont pas de partenariat sérieux avec un bon référenceur pour offrir un service complet au client ? Poser la question, c’est une grosse partie de la réponse.

  4. Oui cet article tourne en dérision le client naif. Je tiens néanmoins à prendre la place de ce client naif car ces interventions ne sont pas aussi stupides qu’on ne le pense. En l’espèce le référenceur propose d’être rémunéré x% du CA promis sur l’année. Proposez lui x+3 ou x+4% du CA effectif généré par son travail….Et la on risque de bien rigoler car le référenceur n’acceptera jamais. Et s’il est si opposé à ce type de risque c’est qu’il a une piètre estime et confiance dans son travail…C’est ce quiproco référenceur/client que je trouve particulièrement intéressant dans l’article mentionné.

  5. A mon humble avis, je pense aussi qu’il y a un très gros travail à faire au niveau communication.
    Premièrement, j’ai l’impression que beaucoup de prestataires cultivent le coté secret de leur activité. Je comprends tout à fait que chaque référenceur ait « sa recette miracle » qu’il conserve jalousement. Mais il ne faut pas oublier que le client est en droit de savoir précisément à quoi vont servir la somme qu’il va payer. Hélas, pour beaucoup de référenceurs, la description se limite à des termes très vagues comme « optimiser vos pages », « référencer votre site dans des annuaires », …  Même pour moi, ça n’est pas très parlant, et ça ne me permets pas de distiguer un bidouilleur d’un vrai professionnel, ou d’avoir un idée précise du temps nécessaire pour chaque opération et donc de comprendre le prix demandé. Alors pour un client lambda… Comment différencier celui qui demande 500€/an, et celui qui en demande 5000?
    Deuxièmement, comme l’évoquait julo, sous prétexte qu’ils sont payés pour un travail et non un résultat et que le référencement n’est pas une science exacte, ils ne fournissent aucune garantie. Or, ce que le client recherche, c’est bien des résultats. Si la personne connait son métier, elle DOIT être capable d’estimer l’impact qu’aura son travail. Alors pourquoi ne pas clairement définir les objectifs qui lui semblent réalisables, et indexer son salaire sur ces objectifs? Cela prouverait qu’il sait où il va, et le client se sentirait beaucoup plus en confiance.
    L’idée serait de définir des objectifs réalisables à l’avance (c’est au prestataire de dire si ces objectifs lui semblent en adéquation avec le délai et le prix demandé), prévoir un minimum fixe par exemple de 1000€ (tout travail mérite salaire, même si les résultats sont en dessous de ceux espérés) , puis des « primes » en fonction de la validation des objectifs fixés. Ces objectifs pourraient être de toute nature : position d’une expression clé sur Google (xx€ si le site est dans les 5 premiers résultats, x€ s’il est dans les 3 premiers, etc),  augmentation des visites, ou du chiffre d’affaire.
    Comment faire confiance à quelqu’un qu’on ne connait pas, qui nous demande plusieurs milliers d’euros, si lui-même ne semble pas savoir où il va?
    Enfin, certains référenceurs ne fournissent pas non plus de suivi régulier de leur travail. Selon moi, la moindre des choses serait de tenir informé le client de façon mensuelle pour dire « ce mois-ci, j’ai fait ça et ça, j’ai modifié telle page, cherché à optimiser le site pour telle expression, etc ».
    Hélas, je doute que beaucoup de prestataires acceptent ces conditions de travail. Pourtant, ça me semble être de loin la meilleure solution pour convaincre le client de son sérieux, et obtenir un climat de confiance…

  6. Nicolas, Marc : On observe quand même une forte évolution des mentalités au niveau des décideurs. C’est d’ailleurs ce qui m’a motivé à faire évoluer mon activité il y a maintenant plus de 3 ans.

    Julo, Lionel : En fait, de nombreux référenceurs proposent des rémunérations aux résultats. Ce n’est pas toujours évident à mettre en place, et pas toujours forcément bien perçu (ou bien vendu). Par contre, il est clair qu’il faut toujours essayer de négocier une partie fixe dans ses prestas, ne serait-ce que pour absorber les investissements parfois très conséquents nécessaires sur certaines campagnes (principalement au niveau du contenu).

    Ensuite, autant pour une boutique il est assez aisé de calculer et tracker le ROI, autant pour des sociétés de services, ce n’est pas forcément évident.

     

  7. Excellent! je découvre ce blog! En effet, les prospects demandent des résultats (positionnement en 1er lieu et réalisation d’objectifs (contact / résa / commande / etc.)). Je trouve personnellement que les « contrats » les plus intelligents seraient variables d’un prospect à un autre. Si on demande pour tous les clients une rémunération par résultat, on risque de passer beaucoup de temps pour arriver au résultat souhaité et donc à la rémunération. Le client verra sa facture gonflée et il risque de se « dégonfler » (excusez moi le jeu de mot). Fixer une rémunération par résultat est motivant pour le référenceur comme pour le prospect! Et avec ça, le client ne consulte le référenceur qu’une fois le site developper et mis en ligne, ce qui demande comme vous l’avez noté, « nous avons l’habitude d’intervenir en tant que pompier. »

  8. > Aymeric
    En effet je suis bien conscient que ça se développe, mais je vois encore beaucoup de référenceurs qui ne veulent pas entendre parler de ce mode de fonctionnement.
    L’idée décrite est de prévoir un MINIMUM fixe, correspondant à une indemnité afin de s’assurer de ne pas avoir passé plusieurs dizaines d’heures pour rien (car même si on se plante, un travail a tout de même été réalisé), mais ce minimum doit être le plus bas possible: entre un quart et un tiers du tarif habituellement facturé me semblerait raisonnable.
    D’autre part, on pourrait supposer que la partie dépendante des résultats correspondrait au tarif habituellement facturé. De ce fait, en cas de validation de 50% des objectifs, le référenceur obtiendrait 75% de son « ancien tarif », mais en cas de validation de l’ensemble des objectifs, sa rémunération serait majorée d’environ 25%, ce qui me parait normal.
    Hélas, je pense que beaucoup ne voient pas ça de cette façon et conservent une partie fixe quasiment équivalente à  leur ancien tarif, et se contentent d’y ajouter des « bonus » en cas de respect des objectifs. Ce qui revient à ce qu’évoquait Donia : une facture final fortement gonflée, car en cas de validation des objectifs, on arrive à un total largement supérieur au tarif « sans garantie »… Ces personnes là ne jouent donc pas le jeu, car elles ne se mettent pas « en danger » : elles se contentent juste de prendre des primes en cas de respect des objectifs qu’ils ont acceptés, et s’ils se plantent… Pas grave, ils n’ont rien perdu par rapport à leur ancien tarif :/

  9. Le référencement  n a pas de prix on ne peut vraiment quantifier le travail à effectuer car cela c’est du travail de très longue haleine. Le travail se fait manuellement sans aucune duplication de contenu.
    Alors à raison de 8 heure par jour pendant 1 ou 2 mois on peut imaginer le prix.

  10. Parfois quand on voit le devis pour un référencement on peut sauter au plafond, mais sincèrement aujourd’hui le SEO est nécessaire et même obligatoire. C’est un investissement qui est ponctuel, mais qui reste sur la durée. Un travail de référencement fait est un travail qui reste pour toujours et comme vous dites, c’est un retour sur investissement (qui a un gros potentiel). Pour moi le référencement c’est un peu comme avoir une boutique sur les champs Élysée, il faut en payer le prix. L’exemple donné sur OSEOX est flagrant, quand on voit les gains potentiels on écoute déjà un peu plus son interlocuteur.
    Le travail à faire reste colossal et comme on dit, tout travail mérite salaire =)
     
    Jacky

  11. Le référencement, n’a pas de prix… Il est parfois compliqué d’expliquer au client que non notre intervention ne va pas lui permettre de gagner 5000 ventes en un mois.
    Que ce travail doit se faire dès le début de la construction du site, et sur le long terme. Et que ce n’est qu’à cette condition qu’il tirera parti de l’intervention d’un référenceur.

  12. Je ne partage pas tous les avis exprimés en commentaires.
    Le SEO s’inscrit dans une démarche volontaire et doit être justifié …
    Vu les montants possibles (selon concurrence), on investit pas la dedans pour la gloire !
    Le plus difficile est de faire adhérer le client, qu’il ait confiance … après quand il voit les chiffres il n’a plus de problème à payer !
    @ bientôt
    Sebastien

  13. Le référencement d’un site Internet c’est un travail concret sur un grand nombre de paramètres (contenu, structure, liens,  etc..).
    La question de la rentabilité d’un référencement est un autre objet. Tout site n’a pas la même finalité (générer du trafic, souscription d’un formulaire, clique sur certains liens, etc…).
    Je pense qu’il vaut mieux intégrer le référencement d’un site Web dès sa conception, il me parait même évident qu’on ne doit plus séparer la création du site avec son référencement !
     
     

  14. Le problème c’est que tout le monde peut se prétendre référenceur, un petit site bien fait de quelques pages et le tour est joué…

  15. Il est vrai que, bien malheureusement d’ailleurs, le référencement est vu comme une valeur sûre, alors que l’on ne peut jamais promettre un meilleurs positionnement selon le nombre de backlinks définit, c’est d’ailleurs ce qui implique ce prix.
    Ha les clients !

  16. Ce qui n’a pas de prix, c’est la tête du client quand on lui explique que les résultats ne sont pas visibles du jour au lendemain, en partie parce qu’il nous appelle, comme l’explique l’article, entant que pompier.
    SEO c’est avant tout de la pédagogie. Et beaucoup de patience.

  17. On est tous d’accords pour dire que le référencement passe aussi par l’éducation du client. Lui apprendre la patience et surtout ne lui promettre qu’une obligation de moyen et pas de résultats. Quant à arriver avant ou après la mise en ligne, la différence se situera surtout au niveau du prix de la presta !

  18. Je trouve aussi très navrant et surtout paradoxal l’attitude des gens par rapport au référencement. Lorsqu’on leur demande ce qu’ils veulent, il disent invariablement qu’ils veulent un site Web pour avoir pignon sur rue sur la Toile et, ultimement, augmenter leurs ventes. Jusque là tout va bien mais ils semblent croire que leur site va se faire trouver tout seul. J’utilise une analogie qui aide mes clients à comprendre l’utilité du référencement. Posez leur la question : Que faites-vous lorsque vous cherchez un commerce ou un service ? Ils répondront qu’ils vont sur Google. Comparez ensuite Google à un autoroute et leur site Web à une affiche. Si l’affiche est trop loin de l’autoroute, personne ne la verra. Il faut que leur affiche soit un méga panneau publicitaire planté au milieu de l’autoroute et c’est justement ce que fait le référencement. Heureusement, les temps changent et les gens sont plus ouverts qu’avant ! Voilà !

  19. Je suis entièrement d’accord avec Aymeric le référencement se fait en amont. Je m’occupe aujourd’hui du référencement d’un site qui a été lancé en décembre, et je dois avouer qu’il y a beaucoup trop à faire, de plus je débute vraiment dans le SEO ce qui rend encore les choses plus longues. ça me fait rire aussi ceux qui disent le référencement c’est trop chère, en gros ils veulent gagner de l’argent sans dépenser des sous c’est beau l’espoir!!

  20. @lionel
    Je suis tout à fait d’accord avec ton point de vue. Dans le domaine du référencement et même dans l’informatique en général, il existe un problème de communication évident. Une partie,  aiment cacher ce qu’ils font et les autres n’arrivent pas à expliquer concrètement leur travail. Je caricature un peu mais l’idée est la.  Comme je l’ai déjà dit ailleurs, il est difficile pour un client de mettre plusieurs milliers d’euros dans une prestation où il n’en comprend pas forcément les enjeux.  Parce Référencement = trafic = roi, est de loin évident pour un client. En tant que professionnel du web, nous oublions parfois que  nos clients sont des néophytes et c’est d’ailleurs pour cela qu’ils font appel à nous.
    Il sera difficile pour un client de faire la différence entre un bon ou un mauvais référenceur. Mais il lui sera aussi difficile de comprendre les intérêts d’une telle prestation. Cela peut paraître fou, mais dans certains cas c’est pas totalement faux. Car le client n’est pas capable de se rendre compte de l’intérêt d’une prestation qui fera effet seulement dans 6mois ou 1an. Surtout pour des petites boîtes où c’est l’urgence qui domine. Comme les femmes ne vont pas acheter des crèmes anti rides pour voir les résultats dans 1 an. Et c’est normal car c’est humain.

  21. Article intéressant et je suis d’accord avec la majorité des commentaires, mais pas vraiment avec Julo, les vrais experts en référencement n’ont pas peur d’un paiement selon sa proposition, car ils savent ce qu’ils font et ce que cela donnera comme résultat positif tout en surveillant le site du client et en adaptant en permanence les actions à effectuer versus l’évolution des concurrents pendant une année si le contrat est prévu pour un an mini.
    Heureusement les webmasters et leurs clients commencent à prendre plus au sérieux le référencement et à en admettre sans tout comprendre toutes les difficultés et diversités d’un référencement efficace.

  22. J’ai bossé à Dublin dans une agence, mon patron ne perdais même pas de temps à proposer du référencement tant les clients ne se rendaient pas compte de l’effort à fournir. Et surtout, il est difficile de faire comprendre que les milliers investis ne peuvent être garantie. Ça explique toutes ces offres type  » 1er page en 2 mois » etc.

  23. Quand je vois le temps que je passe pour référencer mes sites et que tout les jours j’apprends de nouvelle techniques plus ou moins légale je me dis que le chemin est encore long. Le référencement est vraiment un métier d’avenir, aujourd’hui tous le monde peut créer son site mais le référencer est bien plus compliqué et prend énormément de temps.

  24. @Robin, y’a pas qu’à Dublin qu’on voit ça !
    Suffit de rester en France, le client veut tout, pour rien…sans se rendre compte de l’effort à fournir.