Outsourcing et petites entreprises


Je suis indépendant, au sein de ma petite entreprise.

Mon métier, c’est le Webdesign.

Je « fais du code » comme d’autres « font du web », c’est à dire que ce n’est pas mon métier.

Je peux intervenir sur des structures déja existantes voir même créer des scripts simples, car j’ai des bases en asp et en php, mais encore une fois ce n’est pas mon métier.

Je ne suis pas concurentiel sur le développement, alors je me suis créé un réseau de spécialistes, un réseau « dur ».

Ce que j’appelle un réseau « dur », ce n’est pas un simple réseau de compétences, mais bien des gens avec lesquels je suis « proche », en qui j’ai toute confiance et avec lesquels je sais que je peux monter une équipe de travail en fonction de leurs spécialités.

Je parle bien d’équipe de travail, pas seulement de sous-traitance. Quand nous travaillons sur un projet, c’est en étroite collaboration, aidés en cela par les nombreux outils de travail collaboratif existants.

Je travaille avec ces gens parce que nous partageons une certaine vison de notre métier, un profond professionnalisme, et surtout de réelles relations amicales.

Ce n’est plus un réseau de sous-traitants, c’est un réseau de collaborateurs.

Nous partageons nos ressources, nous partageons et communiquons sur nos références communes, mais nous partageons aussi notre travail, nous devenons par ce fait une entreprise dont la force commerciale, la réactivité, les compétences, mais également la force de communication sont bien supérieurs à la somme de chaque petite structure.

Je crois qu’actuellement, grâce à ce réseau « dur », il n’y a que peu de projets web qu’AJcréa ne puisse réaliser.

Dernier point, c’est d’un réel intéret pour vos clients, car vous pouvez leur proposer des produits ou services aux prix les plus justes et non pas aux prix que « vous » pratiqueriez parce que sur tel ou tel travail vous seriez moins efficace qu’un réel spécialiste.

Alors, si vous aussi (petite dédicace à Nilo) vous créez votre « petite entreprise », ne restez pas seul, devenez plus.

Cordialement,
Aymeric Jacquet


13 réponses à “Outsourcing et petites entreprises”

  1. A noter que tout faire soi même n’est pas forcément mieux : par ex une application de blogging codée soi-même sera souvent aboutie qu’un script open-source customisé comme Dotclear our WordPress. Le temps passé à réinventer la roue est du temps perdu qui aurait pu être consacré à des tâches davantage creatrices de valeur.

  2. Le principe même des réseaux abolit en grande partie la notion de distance, de rareté et de temps.. En celà, un prestataire ayant des compétences propres peut les partager dans un réseau d’autres prestataires et enrichir chacun sans se dévaloriser lui même.

    A lire, l’excellent synthése sur le sujet de Francis Pisani :
    pisani.blog.lemonde.fr/pi…

  3. >Sébastien : Tu résumes assez bien ma pensée que je synthétise souvent par cette phrase : "Pourquoi faire moi même ce que d’autres font mieux et pour beaucup moins cher."

    >Mike, je crois que nous sommes d’accord tous les deux sur le nécessité des réseaux et encore plus des réseaux "durs", mais hélas, ce n’est pas encore une réalité pour beaucoup de jeunes entrepreneurs.

  4. " ce n’est pas encore une réalité pour beaucoup de jeunes entrepreneurs. " . A ce que j’ai pu voir ( et toi aussi sans doute via une liste de diff’ bien connue ), ça l’est … mais uniquement dans un sens : quand le dit-jeune entrepreneur a besoin d’aide, il n’hésite pas à la chercher mais est invisible lorsqu’une demande le concernant lui arrive… c’est dommage car le partage et le bon vieux " retour d’ascenceur " est un moyen sans équivalent de création de richesse et de gain de temps !

  5. Mais je compte bien "devenir plus" Aymeric ;)

    D’ailleurs j’ai déjà fais mienne cette phrase : "Pourquoi faire moi même ce que d’autres font mieux et pour beaucoup moins cher."

    Ne reste plus qu’à monter le réseau.

  6. "mais uniquement dans un sens : quand le dit-jeune entrepreneur a besoin d’aide, il n’hésite pas à la chercher mais est invisible lorsqu’une demande le concernant lui arrive"
    N’est ce pas une généralisation un peu rapide. ;)

    Fonctionner de cette manière dénoterait une vision à très court terme, ce qui me parait relativement suicidaire dans le cadre d’une création d’entreprise (pas seulement d’ailleurs).
    Si ça ne fonctionne que dans un sens, on ne peut parler de collaboration, donc de réseau il n’y a point, on a donc simplement une personne qui profite d’une autre, et ça ne dure qu’un temps.

  7. >Nilo, ce que Mike voulait dire, c’est que nous participons tous les deux à des listes d’indépendants, et qu’il faut bien l’avouer le taux de participation doit plafonner aux alentours de euhhh 5% maximum.

    Par contre, dés qu’un de nous balance une demande qui peut ressmbler à une commande, tout le monde se réveil.

  8. Yep.. désolé pour le côté "private joke" de la chose mais il est vrai qu’à part lorsque tu connais, respecte et travaille depuis quelques temps avec un freelance en qui tu as confiance [et à qui tu peux alors demander tout plein de trucs difficle, merci Aymeric!], point de salut [en général] sur des communautés qui ne se reveillent que lorsque l’appât du gain est le plus fort.

    Je trouve celà dommage mais continue à croire en une sorte de solidarité win-to-win où celui qui donne sait qu’il va recevoir, et vice-versa.

  9. Hello,

    Et quid de l’outsourcing en utilisant des freelancers sur http://www.getafreelancer.com ?

    Ca peut casser les coûts pour un développement de qualité (à condition de bien spécifier les besoins et de vérifier le background du freelancer)…
    Mais après, on passe du statut d’indépendant à celui de capitaliste :-).

  10. Pour ma part je galère pour trouver des partenaire au moins « complémentaire » à mon métier de développeur.
    Pourtant je fait l »unanimité dans mon travail.
    pour sortir du silence c’est un vrai combat.