Comment savoir si un prestataire internet est bon ?


C’est la question que m’a posé un membre de ma famille ce week-end lors d’une discussion assez animée sur ses déboires avec son prestataire internet (je pense revenir sur ce sujet dans un autre article).

J’avais, vous vous en doutez, plein de réponses et de conseils à lui donner (avec en tête de liste : pourquoi tu ne m’as pas appelé d’abord ?). Réponses et conseils que finalement je n’ai pas pu lui donner pour une seule et bonne raison : pour moi c’est clair et limpide, pour lui c’est du chinois…

Lui parler de standards ? De stratégie de communication ? De technologies ? De prise en compte du référencement dés le lancement du projet ?

Lui proposer de prendre contact avec d’autres clients de son prestataire pour avoir des retours ?

C’est une bonne base, mais les projets et besoins des clients sont tous différents et les gens n’aiment pas forcément avouer qu’ils se sont trompés.

Se renseigner sur la réputation du prestataire ? Le bouche à oreille ?

Comme il me le dit lui même, étant artisan : Ce n’est pas parce qu’on te conseille un artisan qu’il te fera du bon boulot (et il a mille fois raison, j’ai déjà eu l’occasion d’être confronté à ce problème).

Ceci dit, c’est à mon avis, le meilleur moyen, savoir si le site internet a rapporté des contacts, si le prestataire est réactif, accompagne son client dans ses projets, etc…

Je suis, pour ma part, habitué à être contacté par des clients envoyés par d’autres clients, ils sont déjà « captés » si l’on peut dire, ils viennent en confiance, je n’ai que peu l’occasion de défendre mon « bout de gras » bien que ça ne me dérange pas trop vu qu’il arrive quand même que je sois en concurrence avec un autre prestataire.

Mais, franchement, expliquer à une personne tierce, qui n’est ni client, ni de la partie, comment savoir si un prestataire internet est bon, c’est loin d’être simple.


13 réponses à “Comment savoir si un prestataire internet est bon ?”

  1. On a un métier très difficile à vulgariser. Tout le monde utilise Internet, mais personne ne sait comment ça fonctionne. Les gens ont une connaissance empirique du machin et ne se posent d’ailleurs généralement aucune question sur le sujet. Preuve en est de l’utilisation systématique de Google pour se rendre sur un site dont ils connaissent parfaitement l’adresse.

    Mais pour ce qui est de la recherche du bon prestataire, c’est clair qu’il faut éviter de leur parler de tout ce qui est technique, ça ne peut que les embrouiller plus encore. Juste leur parler en terme de projet, de stratégie. Des concepts qu’ils connaissent déjà.

    Où je travaille, c’est essentiellement le bouche à oreille qui rapporte des clients…

  2. Où je travaille, c’est essentiellement le bouche à oreille qui rapporte des clients…

    Etant dans le même cas, je trouve ce paradoxe formidable. Nous travaillons sur internet, avec internet, et c’est le bon vieux bouche à oreille qui nous rapporte nos clients. ;)

  3. Bonjour,

    Pour quelqu’un qui n’y connait rien, je pense que c’est quasi-impossible. Bien sur, il y a quelques éléments facile à détecter.

    La première reco est certainement de consulter plusieurs prestataires avant de prendre son choix et la meilleure est de se faire assister par un expert qui choisira le meilleur presta / devis.

    Bien entendu cela à un prix :)

  4. C’est paradoxal mais… si je tape « création site web Nantes » sur google, je ne te trouve nulle part. Idem pour moi à Angers. Du coup, faut pas espérer gagner des clients locaux avec Internet ;)

  5. Aurélien : je pense quand même qu’une bonne réputation est un plus indéniable, ceci dit, comment savoir si un prestataire a une bonne réputation… En utilisant internet ? ;)

    JulienA : ceci dit, je n’ai jamais vraiment essayé de me positionner sur cette requête. Tu me donnes une idée là. A suivre très bientôt.

  6. POLO : en fait, nous parlions de prestataires pour la création de sites internet, mais votre commentaire aurait tout à fait sa place sur mon dernier billet sur orange/France télécom.

  7. bonjour,
    certes, il faut déjà « voir » ce que ce prestataire a comme talent en tant que graphiste, ergonome, et développeur… car sur internet, c’est la première impression qui prévaut ! Nombre de sites de « créateurs » donnent déjà une bonne idée de leurs compétences ;-)
    Mais je pense qu’il faut s’assurer ensuite que ce prestataire dispose d’une bonne capacité d’écoute. Après s’être assuré de l’existence de compétences techniques, il faut pouvoir échanger, se comprendre, et tomber d’accord sur un cahier des charges clair. La phase d’analyse est indispensable à la réalisation d’objectifs souhaités par le client, et ainsi tout le monde est content !

  8. Philippe leroux : heureusement que mes clients ne se basent pas sur la qualité de mon site d’entreprise. ;)

    Je suis quand même globalement d’accord avec ton commentaire, sauf, et réellement, sur la question du site. En effet, de nombreux prestataires ont des sites « vitrine » qui flashent mais derrière sont bien incapables de proposer la même chose à leurs clients.

    J’en connais même qui ont fait réaliser leurs site par une autre société. ;)

  9. Mille fois d’accord. C’est le cordonnier le plus mal chaussé. Je n’ai pas connu pléthore d’entreprises, mais j’en ai déjà deux en tête dont le site a été sous traité. Ou simplement qui a été fait il y a plusieurs années, avec un graphiste aux compétences très différentes de l’actuel.

  10. C’est vrai que c’est pas une question facile pour ceux qui n’y connaissent pas grand chose :-/

    La plupart du temps les contacts qu’ils ont au bout du fil sont des profils commerciaux et ils savent s’y prendre pour leur dire ce qu’ils veulent entendre. Si l’on n’y prend garde, on a bien vite fait de signer pour de la poudre aux yeux ou du vent.

    Le bouche à oreille, cela marche très bien, pour ceux qui sont compétents. Pour les autres y’a la publicité !

    J’abonde dans le sens d’Aymeric quand il dit que ceux qui viennent par le bouche à oreille sont déjà captés. Ou en tout cas ils ne sont pas effrayés par nos tarifs ou nos habitudes car ils ont été prévenus par les prescripteurs et savent qu’au final, après le gros chèque, il y a un joli ROI.

    edit : pff je viens seulement de voir que la date du post c’est hier mais y’a un an ! C’est sympa les liens articles similaires pour browser le blog mais je préssent que je ne serais pas le seul à déterrer des posts :-)