Que l’accessibilité devienne accessible…


C’est un des voeux d’Alban Leroux dans son blog (Blog Blog) pour la rentrée 2007.

Alban se pose quelques questions sur la difficulté de s’y retrouver dans le jungle des spécifications tournant autour de l’accessibilité :

Aujourd’hui donc vouloir créer un site en suivant scrupuleusement le WCAG, RGAA, WAI, les 92 critères d’accessiweb et j’en passe… Aujourd’hui donc je reprends, ceci relève du parcours du combattant.

J’ai retrouvé dans ses questionnements un écho à certaines de mes réflexions sur l’accessibilité.

Pour le reste, ça se passe et se lit sur son blog dans cet article : Ma wishliste pour la rentrée (ce billet ne parle pas que d’accessibilité).


8 réponses à “Que l’accessibilité devienne accessible…”

  1. en suivant scrupuleusement le WCAG, RGAA, WAI, les 92 critères d’accessiweb et j’en passe…
    La WAI (Web Accessibility Initiative), branche du W3C, publie des recommandations pour l’accessibilité numérique, dont les WCAG1 (la version 2 est en préparation). Donc on peut retenir WCAG, et barrer WAI de la liste.

    Ensuite, à la fois Accessiweb et le RGAA sont des méthodes d’implémentation des directives WCAG. Donc on a le choix:
    – soit on applique directement les directives WCAG;
    – soit on applique les critères Accessiweb;
    – soit on suit le RGAA.
    Mais pas les trois à la fois (sauf besoin spécifique de multi-validation/labellisation).

    Pour ma part, je trouvais WCAG1 pas évident à exploiter, et Accessiweb trop pointilleux sur des détails contestables (ce qui ne m’empêchera sans doute pas de faire une formation Accessiweb à l’avenir…). Le RGAA me semble beaucoup plus accessible, pour le coup.

    Donc, pour me simplifier la tâche, je suivrai sans doute le RGAA, et basta. Le reste (connaissance des détails de WCAG1, connaissance d’Accessiweb, ATAG, WCAG2…), c’est du bonus, de la culture générale de l’accessibilité numérique, et de la veille.

    Bref, ça me semble plutôt clair.

  2. Florent : Ca te semble plutôt clair en tant que professionnel ou utilisateur averti, mais pour une personne qui désire s’intéresser au sujet ou pour sensibiliser un client, il faut quand même avouer que ce n’est pas toujours très simple.

  3. Disons qu’avec l’arrivée prochaine du RGAA, c’est «en voie de clarification». Pour peu que celui-ci devienne une référence en dehors des administrations (faut voir comment ça se passe avec Accessiweb…).

    Mais peut-être faut-il monter un accessibilite.info destiné aux non-experts, aux intégrateurs peu familiers de l’accessibilité, et aux décideurs.

    Un site informatif avec trois profils: internaute, professionnel du Web, décideurs.

    Hmm… je sens que ça va finir en projet yakamachin, ça. :/

    Ah tiens, en fait accessibilite.info existe déjà.

  4. Il est vrai que le RGAA à l’échelle nationale a une bonne tête de vainqueur, reste à voir si tout ce petit monde ne va pas finir par se tirer dans les pattes.

    Déjà qu’avec les WCAG Samuraïs.

  5. Je pense en effet qu’il y a trop de détails dans l’accessibilité, et trop peu de site donnant « comment rendre un site COMMUN accessible ». J’entend par là que, biensûr, si on veux faire un site 100% accessible, il faut respecter de nombreux critères.

    Cependant, pour un site « tout publique », il me semble que respecter des règles de bonnes conduites est suffisant. Peut être ne suis-je pas assez sensibilisé à la question, mais d’un coté, à vouloir trop en faire, et en donnant 92 critères à respecter (par exemple ;) ), je suis certain que certains professionnels sont repartis de là dégoutés, et ne font finalement pas de sites accessibles.

    A mon niveau, l’accessibilité est gérée par ces quelques règles :
    – Utilisation des tableaux pour les données tabulaires (et quelque fois les formulaires)
    – Ajout de description pour les images (<img src= »…. » ALT= »… » />)
    – Texte ayant un bon contraste avec le fond
    – Possiblité de zoomer sur le site, sans que ce dernier devienne complètement illisible.

    Ce qui serait un plus, mais que je n’applique pas encore, ce serait de proposer des racourcis clavier pour la navigation…

    Je sais que ce n’est pas parfait, mais c’est un premier pas. Par la suite, j’espère bien progresser, et rendre mes sites de plus en plus accessibles. Mais Rome ne s’est pas fait en un jour.

  6. {{Un site informatif avec trois profils: internaute, professionnel du Web, décideurs.

    Hmm… je sens que ça va finir en projet yakamachin, ça. :/

    Ah tiens, en fait accessibilite.info existe déjà.}}

    Oui mais web-pour-tous.org v2 existe aussi et je trouve que cela se rapproche étrangement de ce que tu décrit non?

    Sensibiliser, donner l’info aux utilisateurs et au webmasters c’est un peu ça non?

    Un yakamachin déjà un peu yakamachiné c’est pas nickel.

    Mais ce n’est peut être pas exactement ce à quoi tu pense?

  7. Bonsoir, on m’a indiqué ton blog : « il parle de toi ». Surpris et assez décontenancé de voir que mon billet à intéresser.

    J’aurais espérer soulever une discussion sur sujet qui me parait confu. La question n’est pas simple et je m’exprime assez mal dans mon billet (et en général).

    En tout cas, ça me fait plaisir de voir qu’une discussion s’est faite ici. Je suis un peu seul dans mon coin avec mes réflexions. J’aimerais avoir des avis et j’en trouve ici donc merci à toi (proprio du blog) et aux autres commentateurs aussi.

  8. Bonjour Alban,
    En fait, j’utilise des outils de veille sur les sujets d’information liés au web qui m’intéressent, et ton billet est apparu dans la catégorie « accessibilité ». Je suis donc allé voir, j’ai bien aimé la phrase « que l’accessibilité devienne accessible » car elle résumait très bien l’impression de nombreux professionnels sur le sujet.

    Un professionnel, ou un amateur, qui veut s’intéresser à l’accessibilité au jour d’aujourd’hui a sérieusement intérêt à prendre du temps, beaucoup de temps, tellement le sujet est complexe et propice à la polémique.