Un des avantages d’habiter à la campagne et d’avoir un bureau qui donne sur la grande rue, c’est qu’on voit tout le monde passer, et particulièrement la factrice.
Ce matin elle sonne, chargée des trois tonnes de publicités, dont la masse a sensiblement augmenté depuis la parution dans Ouest France de la constitution de ma société, et de quelques maîgres lettres, bonjour, il fait beau aujourd’hui, au revoir, je prends mon courrier et commence à trier.
Tiens? Une lettre du ministère du travail, vu que la semaine dernière j’avais reçu un courrier assez semblable me disant que mon dossier d’ACCRE était en attente de documents complémentaires que j’ai fourni depuis, je me dis; Bon, il manque quoi ce coups-ci?
J’ouvre le courrier, j’essaies de comprendre le contenu cabalisticoadministratif, la première lecture me laisse à penser que mon dossier est enfin complet et qu’il est donc accepté.
Accepté? Attendez un peu? Validé ou accepté? Je relis pour être sur d’avoir bien compris… Et bien oui, mon dossier est accepté et validé! Youhouuuuu!!
Pour ceux qui ne savent pas à quoi consiste un dossier d’ACCRE, cela permet, dans certains cas, d’être exonéré de cotisations sociales pour la première année d’activité, et croyez moi, en France, cela permet une certaine économie.
Surtout que normalement le dossier est étudié sous deux mois, et là je n’ai attendu qu’une semaine. Cela me réconcilie un peu avec l’administration française.
Une bonne nouvelle n’arrivant jamais seule, une vingtaine de minutes après, je reçois un appel d’un de mes partenaires à propos d’un dossier qu’on a en attente depuis deux mois, un gros client pour un gros projet. Nous ne sommes plus que deux en concurence et un rendez-vous est fixé pour la dernière ligne droite.
Ce n’est pas encore gagné, mais ça sent quand même bon pour les semaines à venir. Je vous tiendrais au courant.
Sur ce, je retourne encore une fois travailler sur mon site.
Aymeric, y’a des matins comme ça.
Edit de 12h50 : forcément, fallait que le frigo tombe en panne…